En participant aux Vivium Digital Awards, vous êtes repris sur notre relevé global qui aide les courtiers à définir rapidement quel outil digital ou quelle innovation digitale correspond précisément à leurs besoins. Mais pour que cela fonctionne, il faut que chaque solution se trouve au bon endroit dans le relevé. Comment pouvons-nous vous le garantir ? Voici les explications de Willem Standaert, membre du jury, et Steve Goossens, Chief Digital Officer chez Vivium.

Professeur assistant à la HEC Liège et professeur invité à l'UGent et à la Vlerick Business School, Willem Standaert est spécialiste de l'innovation digitale, notamment pour les prestations de services financiers des banques et des assureurs.

« A Vlerick, j'ai pris part aux différentes éditions Transformers 200 en 2017, 2018 et 2019 . Cette enquête annuelle menée en collaboration avec Het Financiele Dagblad, journal d'affaires connu aux Pays-Bas, a permis d'analyser la situation des deux cents plus grandes entreprises néerlandaises, au niveau de leur transformation digitale », explique-t-il.

C'est très logiquement que Willem Standaert a rejoint le jury des Vivium Digital Awards. Avec Steve Goossens, Chief Digital Officer auprès de Vivium et l’une des forces vives des Vivium Digital Awards, il constitue le duo idéal pour nous expliquer comment sont évalués les outils et innovations digitaux participants, pour figurer à l’endroit qui leur convient dans notre relevé.

Comment évaluons-nous les solutions digitales ?

Steve Goossens : « Pour les Vivium Digital Awards, nous voulons établir un relevé aussi complet et correct que possible des outils et innovations digitaux, répartis par domaine de travail sur quatre Radars. Pour cela, chaque insurtech participante répond à un questionnaire d'environ septante questions portant sur son outil ou innovation, et sur son organisation.

Nous privilégions toujours les éléments dont les courtiers ont besoin. En outre, il s'agit très souvent de données factuelles, comme : votre application est-elle conforme au RGPD ? Utilise-t-elle des API ? Combien de clients avez-vous ? Avec combien de fédérations de courtiers êtes-vous en contact ?

Il s'agit de questions fermées, assorties de plusieurs options de réponses. Mais nous demandons aussi aux insurtechs de préciser au maximum la réponse choisie en joignant de la documentation. Nous obtenons ainsi, des réponses comparables entre elles, mais aussi suffisamment d'informations pour sonder le cœur de chaque solution. »

Le questionnaire est donc la base indispensable à un relevé correct ?

Willem Standaert : « Oui. En outre, les entreprises participantes ont tout intérêt à répondre correctement aux questions. Elles auront ainsi une idée précise de leur position sur le marché et éviteront d'être face à des courtiers en assurances insatisfaits, parce que la solution n'offrirait pas ce qui a été promis. Ce qui ne leur causerait finalement que du tort.

Steve Goossens : « Après la date limite pour l'introduction des questionnaires complétés – le 19 décembre 2020 -, un groupe de travail examinera en détail tous les cas introduits, pour vérifier s'il manque encore des informations. Ensuite, nous aurons tout en mains pour intégrer les solutions dans une première version de notre relevé. »

Quel sera ensuite le rôle du jury ?

Steve Goossens : « Les membres du jury évalueront le relevé établi et les cas introduits. Et ce, sous des angles divers, puisque ce jury est composé de manière très diversifiée, par des représentants des courtiers en assurances, du monde de la consultance, des milieux académiques, et des médias.

Willem Standaert : « Cette diversité est primordiale, comme l'a également démontré l'étude sur la transformation digitale aux Pays-Bas. Dans ce cadre-là, un conseil des sages a fait office de caisse de résonance pour développer l'instrument de mesure et pour donner une meilleure base aux constatations. Le jury professionnel des Vivium Digital Awards a un rôle similaire. »

Quel sera le grand avantage du relevé global pour le courtier ?

Willem Standaert :« Grâce à ce relevé, nous créons une sorte de plateforme du marché digital qui analyse chaque solution selon une norme identique, et donc de manière uniforme et transparente. Le courtier pourra ainsi évaluer plus facilement et plus rapidement quel acteur rencontre le mieux ses besoins. Et ce, à moindre coût, étant donné qu'il doit consacrer moins de temps à chercher cette solution. Grâce à notre relevé, il obtient, en un seul coup d'œil, la liste les candidats possibles, sans devoir contacter plusieurs entreprises et discuter avec chacune d’elles.

Steve Goossens : « Parallèlement, nous pourrons observer année après année l’évolution des solutions digitales, pour autant que les mêmes entreprises continuent à participer, comme ce fut le cas pour l'enquête néerlandaise Transformers 200. Peut-être qu'un challenger deviendra un leader, bien qu'un leader n'offre pas toujours la meilleure solution pour chaque courtier. »

Quel rôle joue le Summit dans ce projet ?

Willem Standaert :« À l'instar de l'enquête à laquelle j'ai participé aux Pays-Bas, les Vivium Digital Awards se terminent par un grand événement de réseautage, autrement dit un marché, au cours duquel les insurtechs et les courtiers en assurances ont l'occasion de se rencontrer et d'échanger des points de vue. Même si notre Vivium Digital Summit se déroule en tout ou en partie en ligne cette année, le digital offre de nombreuses et belles possibilités de rassemblement.

Steve Goossens : « Les Vivium Digital Awards permettent de déclencher des échanges, en offrant non seulement un relevé et une vision, mais en entamant également une concertation entre les courtiers et les insurtechs. C'est ce que j'ai remarqué lors de la première édition en 2019 : l'intérêt des uns pour les autres est énorme. Ainsi, les Awards peuvent donner lieu à de grands progrès digitaux dans le secteur. »